The latest Club of Ports’ meeting took place in Brussels (Belgium) on Thursday June 28, in the framework of the 29th Annual Session of the Crans Montana Forum.
Key actors from Maritime Transport and Logistics gathered on this occasion to address the major issues of their future, such as :
All our congratulations to Mrs. Nozipho Mdawe who has recently been appointed COO of Transnet National Ports Authority !
The role of TNPA COO has been expanded and will include: Marine Services, Aviation Services and Pilotage, Continuous Improvement, Port Planning, Lighthouses, SHE & Risk, Security, Emergency Management, Infrastructure, Dredging Services, Ship Repair, Port Control and Port Maintenance.
Mrs. Mdawe has most recently served as Secretary General of the Port Management Association for Eastern and Southern Africa (PMAESA) in Kenya between July 2015 and April 2018.
Her Transnet career spans 14 years. She began in the Transnet Corporate Office in 2001, where she drove organizational transformation and worked to align the company’s Human Resources development strategies with organizational objectives and strategies. At Transnet Port Terminals she served for three years as a Business Unit Executive before moving to Transnet Freight Rail (TFR), first as Area Production Manager for the Gauteng Cluster’s production and operations activities and then as Deputy General Manager for Inland Operations. She was promoted and served as General Manager: Mineral Mining and Chrome at TFR between March 2012 and 2015, managing a complement of 1285 employees, turnover of R5.7 billion per annum with total volumes that grew from 18.6 million tons in 2013 to 24 million tons in 2014.
She holds a Masters degree in Business Administration from the Gordon Institute of Business Science and is currently in her third year of studies towards a Doctoral Degree through the Jomo Kenyatta University in Kenya.
Source : www.maritimeprofessional.com
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Depuis le 9 avril, les membres de l’Organisation maritime internationale sont réunis en conclave à Londres. Objectif: trouver un accord qui engagera le transport maritime dans l’action climatique
Le suspense est entier. Deux ans après l’Accord de Paris, le monde maritime s’engagera-t-il enfin dans la lutte contre le réchauffement climatique? On devrait le savoir le vendredi 13 avril, à l’issue d’une conférence qui rassemble à Londres les 173 Etats membres de l’Organisation maritime internationale, l’agence qui régule les activités maritimes. Cinq jours de négociations difficiles pourraient déboucher sur le premier engagement concret d’une activité qui s’est toujours tenue à l’écart des efforts de préservation du climat.
Le transport maritime représente aujourd’hui entre 2% et 3% des émissions totales des gaz à effet de serre (GES) liées aux activités humaines, autant que le transport aérien. Comme ces deux activités s’exercent, pour l’essentiel, au-delà des frontières, elles n’ont pour contraintes que celles qu’elles veulent bien se donner. Ce qu’elles se sont bien gardées de faire, même si l’Organisation de l’aviation civile internationale a publié en 2016 une feuille de route climatique, timide et à l’usage des compagnies aériennes… volontaires.
De leur côté, les émissions du transport maritime ne baissent qu’en cas de crise économique majeure, faute de fret à transporter. «C’est pour cela que tout accord signé à Londres serait une bonne nouvelle, même si on sait d’avance qu’il ne sera pas assez ambitieux», souligne le Norvégien Bjørn Hallvard Samset, du Centre international de recherche climatique d’Oslo.
Il faut dire que les perspectives du transport maritime ne sont guère encourageantes. Le trafic devrait croître de 50 à 250% d’ici à 2050, entraînant dans son sillage ses émissions de GES. Or, pendant ce temps, le reste de la planète — sauf l’aviation — s’est engagé dans une baisse qui devra être drastique. Les scientifiques calculent qu’il faudra parvenir à «zéro émission» vers 2060 à 2070, avant de capter une partie du CO2 présent dans l’atmosphère.
C’est la condition pour contenir le réchauffement (en 2100) sous la barre de 1°C par rapport à aujourd’hui, et de 2°C depuis la période préindustrielle. Résultat, si la tendance n’est pas inversée, la part du transport maritime dans les émissions mondiales de GES pourrait s’envoler de 3% aujourd’hui à 17% en 2050. Avec l’aviation, le transport maritime représenterait alors 40% de nos émissions.
C’est tout l’enjeu des discussions de Londres. L’Union européenne, soutenue par les Etats insulaires du Pacifique, propose une baisse des émissions du transport maritime comprise entre 70% et 100% d’ici à 2050 (par rapport à 2008). Elle concernerait au premier chef la Grèce, leader mondial de cette activité, dont la situation économique ne lui permet guère de peser au sein de l’Union européenne. Bruxelles agite la menace d’une action isolée dans ses eaux territoriales en cas d’accord jugé trop timide à Londres.
La Norvège, dixième armateur mondial, propose une baisse de 50% d’ici à 2050. De son côté, le Japon, second armateur de la planète, et d’autres pays préconisent d’agir sur l’intensité carbone du transport maritime, la quantité de GES rejetée en déplaçant une tonne de marchandises ou un passager sur un kilomètre. Un critère qui n’empêcherait pas l’activité maritime — et le commerce japonais — de se développer sans entraves et ne ferait que tempérer la hausse insoutenable des émissions du commerce maritime.
Quel que soit l’accord conclu à Londres, son effet bénéfique sur le climat ne se verra qu’à long terme. Les premières années — ou décennies —, l’impact serait même inverse! «Les navires ne rejettent pas que du dioxyde de carbone, explique Olivier Boucher, de l’Institut Pierre-Simon Laplace à Paris. Ils émettent aussi d’autres substances à l’image de composés soufrés, qui, une fois transformés en particules dans l’atmosphère, renvoient de l’énergie solaire vers l’espace.» Et concourent donc à rafraîchir le climat.
Des efforts sont actuellement entrepris pour réduire ces émissions de composés soufrés, dangereux pour la santé humaine. Mais Bjørn Hallvard Samset rappelle que, si ces efforts ne s’accompagnent pas d’une baisse des émissions de gaz à effet de serre, on assistera à un renforcement du réchauffement climatique que certains polluants masquaient jusque-là. «Cela montre que le transport maritime doit agir pour réduire l’ensemble de ses rejets, et pas seulement les polluants atmosphériques», relève le spécialiste.
A part ralentir la vitesse des navires ou trouver quelques astuces pour réduire leur consommation, les armateurs n’ont que deux solutions: remplacer le fuel par l’électricité ou de l’hydrogène produit avec une source d’énergie décarbonée.
Source : www.letemps.ch
Plus de 90% des échanges commerciaux sur le continent africain transitent par le transport maritime, a souligné, dimanche, l'ancien secrétaire général de l'Union des Conseils des chargeurs africains, Serigne Thiam Diop.
Intervenant lors d'une rencontre sous le thème ''Transport maritime et corridors de transport'', organisée à l'initiative du Club des Ports à bord du navire de croisière Rhapsody qui abrite la deuxième partie des travaux du Forum Crans Montana, M. Diop a indiqué que les ports permettent aux pays sans littoral de développer les échanges commerciaux par l'amélioration des conditions de traitement des flux, précisant que ces plateformes ont pour fonction de sécuriser, de rationaliser et de rentabiliser le système d'approvisionnement et des exportations, rapporte la MAP.
Une analyse des flux commerciaux en Afrique montre que leur faible niveau est essentiellement dû au manque d'infrastructures de transport qui constitue un obstacle au désenclavement et au développement du commerce international, a-t-il poursuivi , déplorant la médiocrité des infrastructures routières, représentant 40% des coûts de transport dans les pays côtiers et 60% pour les pays sans littoral.
L'Afrique compte 15 pays sans littoral, dont le Botsawana, Burkina Faso, Burundi, Ethiopie, Lesotho, Malawi, Mali, a-t-il précisé, soulignant que l'absence d'un contact direct avec la mer, l'éloignement et l'isolement par rapport aux marchés mondiaux et surtout l'insuffisance d'infrastructures modernes entravent lourdement le développement socio-économique de ces pays.
M. Diop a, dans ce sens, insisté sur la nécessité d'améliorer les équipements du transport maritime, tout en mettant en œuvre l'article 21 de la Charte africaine des transports maritimes adoptée à Durban, le 16 octobre 2009, notamment la disposition relative à la construction, la réhabilitation et la modernisation des infrastructures, de l'équipement et des services de transport, et l'article 22 de la même charte stipulant le développement et l'acquisition de matériels et d'équipements portuaires modernes.
Dans ce cadre, il a évoqué trois problèmes majeurs pouvant entraver la fluidité des mouvements sur les corridors, à savoir la qualité des performances des ports (navires, marchandises), la qualité des infrastructures portuaires et les délais d'acheminement des marchandises, appelant au renforcement de la capacité, à la promotion de bonnes pratiques, à l'efficacité des ports de transit et à l'évaluation de l'implication du secteur privé dans l'investissement pour l'acquisition de nouveaux équipements au niveau des ports.
Il a également mis l’accent sur l’importance du développement du secteur maritime local de chaque pays et le soutien des initiatives privées à travers des partenariats inter-africains. Pour sa part, la présidente fondatrice de la branche marocaine de l'association internationale des femmes œuvrant dans le transport maritime et de commerce (WISTA), Asmaa Benslimane, a indiqué que ce réseau est dédié aux femmes cadres exerçant dans le secteur maritime, portuaire et assimilés (logistique, transport, pêche), ayant pour mission principale de favoriser le développement professionnel des femmes, par l'échange et le partage d'idées et la promotion du ''Networking''.
Dans ce cadre, Mme Benslimane a évoqué le rôle des femmes dans le développement des métiers liés à la mer au Maroc, mettant en exergue le leadership féminin portuaire et maritime et la promotion de la mixité des filières de formation et des métiers de la mer à l'égard des femmes. Par ailleurs, elle a mis l'accent sur la stratégie maritime africaine intégrée à l'horizon 2050 qui mise sur l'économie bleue pour le développement de plusieurs aspects en relation avec la gestion des eaux et des océans. De même, elle a fait savoir que 38 des 54 pays africains sont des Etats côtiers, précisant que plusieurs corridors commerciaux des plus stratégiques sont situés en Afrique, permettant de renforcer le poids géopolitique du continent.
De son côté, la secrétaire générale de l'association de gestion des ports de l'Afrique de l'Est et Australe, Nozipho Mdawe, a indiqué que l'objectif de ce colloque est de débattre des moyens de renforcer le commerce via les ports entre l'Afrique et le monde, notamment entre les pays africains, soulignant que les pays enclavés ont besoin des moyens de transport modernes et de services portuaires performants. Mme Mdawe a, en ce sens, exprimé sa volonté de voir le Maroc et les pays africains développer leur commerce et ouvrir de nouvelles perspectives dans le cadre de la coopération Sud-Sud en matière du transport maritime, vu le positionnement du Maroc en tant que hub logistique.
Elle a ainsi a souligné l'importance de réduire le coût logistique du transport des marchandises entre les pays africains et de conclure des conventions de libre-échange pour réduire les obstacles douaniers, accélérer le contrôle, simplifier les procédures et promouvoir le développement du réseau routier.
Source : www.libe.ma
The latest Club of Ports’ Meeting took placein Dakhla (Morocco) on Sunday March 18, in the framework of the Crans Montana Forum on Africa & South-South Coopeeration.
On this occasion, the following topics were at the top of the agenda :
THE NEW PROSPECTS OPENED BY SOUTH-SOUTH COOPERATION
LANDLOCKED COUNTRIES NEED MODERN MEANS OF TRANSPORTATION
AND EFFICIENT PORT SERVICES
INTEGRATED TRANSPORT CORRIDORS REPRESENT TODAY'S MAIN CHALLENGE
THE SECURITY OF TRANSPORT IN AFRICA IS VITAL WHEN CRIMINALITY